L’ensemble des terrains, issus de l'arrêt de l'arsenal des galères, est cédé par le Ministère de la Marine à la ville qui les revend trois ans plus tard à une compagnie dirigée par le génois Rapalli. Il procède à la construction d’immeubles et tout le quartier va dès lors s’organiser autour de cette vaste parcelle.

Le Grand Théâtre, inauguré en 1787, était l’œuvre de l’architecte Bénard dans le style néo-classique. En 1919, un incendie détruisit entièrement la salle et la scène ; seuls furent conservés les murs maîtres, la colonnade ionique et la façade principale en pierre de taille. Sur la façade, on peut voir les quatre allégoriques de Sartorio ainsi que la phrase inscrite sur la corniche supérieure : « L’Art reçoit la Beauté d’Aphrodite, le rythme d’Apollon, l’équilibre de Pallas, et doit à Dionysos le mouvement et la vie ».

L’architecte Castel, associé à  Ebrard est désigné pour reconstruire l’opéra de 1921 à 1924 dans un style Art Déco. L’idée de Castel est d’ouvrir ce chantier à une pléiade de créateurs et de techniciens qui vont intervenir dans tous les domaines : peinture, sculpture, mosaïque, ferronnerie.

Il faut attendre 1945 pour que l’Opéra de Marseille passe en régie municipale. Le directeur Jean Marny maintient les soirées populaires et Michel Leduc, son successeur à partir de 1949, développe le caractère éducatif du théâtre lyrique.

L'opéra municipal fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis février 1997.

Au XXe siècle, l'opéra reste une vraie passion marseillaise. Le public est connaisseur et il n'hésite pas à montrer sa désapprobation si besoin est...

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