Ce bâtiment a été un jeu de paume au XVIIe siècle, puis un théâtre et, à partir de 1790 le siège du Club des Jacobins. Le Mémorial a été installé à l'emplacement de cet ancien club d'où les Fédérés marseillais partirent en 1792 pour Paris en entonnant le Chant de guerre pour l'armée du Rhin, composé par Rouget de Lisle. A l'abandon après avoir accueilli des bains maures, l'immeuble a été complètement rénové, afin de créer le mémorial.

Premier musée consacré à l'hymne national, il raconte la naissance d'un chant révolutionnaire devenu emblème républicain.

Conçu par l'architecte Stern, avec la ville comme maître d'ouvrage, le Mémorial propose un parcours multimédia qui permet de s'immerger dans l'Histoire, de la Convocation des Etats Généraux en 1789 jusqu'à la naissance de la République française en 1792. "La Marseillaise, c'est d'abord une histoire d'hommes, de femmes et d'enfants. C'est une histoire belle, il fallait donc la raconter avec sensibilité, qu'on frappe les pavés de la Révolution, qu'on sente l'odeur de la poudre", explique l'architecte.

Organisé sur trois salles, le parcours visuel et sonore fait revivre Marseille telle qu'elle était à l'époque. Neuf bustes animés racontent la Révolution, jusqu'à la naissance du chant révolutionnaire dont plusieurs dizaines de versions peuvent être écoutées. Dans l'ancienne salle du Jeu de Paume où les révolutionnaires marseillais avaient entendu et adopté le chant composé à Strasbourg, des images projetées sur le mur raconte la montée des fédérés vers Paris, grâce notamment à des extraits du film La Marseillaise de Jean Renoir.

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